Culture et Loisirs

Publié le vendredi 29 octobre 2021

Au programme :

10 h : Cérémonie religieuse à l’église de St Hilaire la forêt

11h : Rassemblement sur la place des anciens combattants

11h15 : Défilé de la Mairie à la place du souvenir

– Remises de gerbes au monument aux morts

– Remises de décorations

– Verre de l’amitié à l’issue de la cérémonie

 

11 novembre 1918 Un armistice met fin à la grande guerre

Lundi 11 novembre à 11heures, dans toute la France les cloches sonnent à la volée

A la fin de la Première Guerre Mondiale, en 1918, la France compte 1,4 million de morts, qui sont autant de familles endeuillées, de foyers amputés ou qui ne se créeront jamais.

Début novembre 1918, le chancelier allemand, Max de Bade, demande la suspension des hostilités et annonce l’envoi de plénipotentiaires allemands pour négocier.

La délégation allemande est reçue en forêt de Compiègne près de Rethondes, le 8 novembre. Dans le wagon-bureau du maréchal Foch, les conditions de l’armistice sont présentées.

 

 

 

Les conditions de l’armistice du 11 novembre 1918 peuvent être résumées rapidement : arrêt des combats, reddition de l’armée allemande et de la quasi-intégralité de son matériel et retrait au-delà du Rhin.

La République est proclamée et le nouveau gouvernement accepte les conditions d’armistice.

Le 11 novembre à 5h45 du matin, l’armistice est signé dans les conditions demandées. Les hostilités sont suspendues le même jour à 11 heures.

Un armistice est une suspension provisoire des combats dans le but de négocier une fin des hostilités. Celui signé le 11 novembre est d’une durée de 36 jours et il est reconduit à plusieurs reprises.

 

 

 

 

Il faudra attendre la signature du Traité de Versailles le 28 juin 1919 dans la galerie des Glaces du château de Versailles (promulgué le 10 janvier 1920) pour que la guerre soit officiellement finie, imposant à l’Allemagne un lourd tribut.

 

 

 

 

 

Paris hurle sa joie. L’armistice est signé !
Sitôt la nouvelle connue, une marée humaine envahit les trottoirs, les avenues, déborde les boulevards. On s’embrasse, on pleure, on chante La Marseillaise en agitant son drapeau tricolore.

Georges Clémenceau, président du Conseil, ministre de la Guerre, est acclamé au Palais Bourbon. Il est considéré comme le père de la victoire.

Le drame du retour dans la famille

La guerre n’a pas fait que des morts.

Il y a les blessés et, parmi eux, ces « gueules cassées ».

L’expression est du colonel Picot, lui-même mutilé de guerre.

Ils sont environ 300 000 en Europe dont 15 000 en France. Ce sont des soldats en état de choc, victimes à la face d’une balle de mitrailleuse ou d’un éclat d’obus. Parfois, toute la mâchoire inférieure a été touchée.

Le retour de ces mutilés donne lieu à des situations atroces.

 

La Française Suzanne Noël et l’Américaine Anna Coleman Ladd, l’une pionnière de la chirurgie réparatrice, l’autre artiste, vont leur venir en aide.

 

Ces « gueules cassées », personne ne veut les voir.

Souvent rejetés par leur famille, provoquant l’effroi quand ils se promènent dans la rue, ces hommes sont le souvenir vivant et pénible d’une période que l’on souhaite sinon oublier, du moins ne plus se rappeler chaque jour.

Paris, désormais, a faim d’amusements, de nouveautés et d’audaces artistiques.

 

Contre toute attente, ces mutilés sont aussi rejetés par l’Etat français.

Il faudra encore quatre ans pour que le préjudice de défiguration soit enfin reconnu.

 

Ces femmes n’ont pas attendu pour tenter de rendre la vie supportable

à ces laissés-pour-compte des années folles,

des femmes remarquables.

 

 

 

 

 

 

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