Entre côte, plaine et marais Longeville-sur-mer, 3 unités paysagères

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L’église Notre Dame de l’Assomption

Description :

Église de plan en croix latine à chevet plat comportant trois travées. Le transept et le chœur sont voûtés en berceau. Ce dernier est encadré à gauche par une chapelle dédiée au Sacré Cœur, et à droite par la sacristie.

La façade possède un sobre portail en arc brisé à cinq rouleaux. Il est surmonté par une corniche qui le sépare d’une petite baie en arc brisé.

À la croisée du transept se trouve une coupole au-dessus de laquelle s’élève le clocher. Ce dernier, de plan carré, est coiffé d’une flèche de charpente cantonnée par quatre clochetons de pierre.

Historique :

L’église de Longeville-sur-mer devait s’appeler à l’origine Sainte Marie de Longeville, indice d’une très haute antiquité chrétienne datant du VIe siècle.

Située à l’entrée du Golfe des Pictons, elle fut aux premières loges pour subir la fureur des envahisseurs normands aux IXe et Xe siècle.

Vers l’an 1000, Guillaume le Grand, comte de Poitiers, voulut redonner vie et prospérité à cette région. Il donna à Guillaume le Vieux la régie de Talmont. Ce dernier fonda l’abbaye bénédictine de Ste Croix de Talmont. Un prieuré longevillais était rattaché à l’abbaye, comme l’atteste un manuscrit dans lequel Guillaume le Vieux accorde aux moines le droit d’avoir un vaisseau dans le port de la Pépière (la Pépière est aujourd’hui un lieu-dit au bord du marais Poitevin, à Longeville-sur-mer.

Au XVIe siècle, la réforme protestante pénètre en Poitou. Pendant les guerres de religion, on pille les églises et on massacre les prêtres. 4 ans après, le 31 mars 1568, l’église de Longeville fut à nouveau saccagée et brûlée. Au château de Talmont, on gardait prisonniers de nombreux ecclésiastiques. C’est seulement en 1608 que Richelieu vint constater l’état de son diocèse et décida de faire réparer les églises.

Vers la fin du XIXe siècle, on installa dans le clocher une horloge. Peu après, au moment de la séparation de l’Église et de l’État, on procéda aux inventaires. Après avoir dressé l’inventaire officiel des objets du culte et du mobilier, on les transmit aux associations culturelles.

Depuis 1998, la communauté chrétienne de Longeville fait partie de la paroisse Ste Anne les Menhirs.

Monument « si tous les gars du monde »

Sur fond de granit gris est représentée une mappemonde. Au pied du monument, 5 silhouettes de fil de fer torsadées se donnent la main, symbolisant ainsi les 5 continents.

Le 15 Juillet 1962, des délégations des 5 continents déposèrent au pied du personnage les représentant, un coffret d’acier rempli de terre de leur pays, dans l’excavation prévue à cet effet, qui fut immédiatement scellée.

Les certificats d’authenticité délivrés par les autorités de leur pays d’origine sont conservés dans les archives de la mairie. Vous vous posez des questions sur le nom du monument ? Pour découvrir le vœu de Paul Fort, autour du nom du monument « Si tous les gars du monde », rendez-vous sur place. Une plaque explicative est apposée sur le monument.

 

Le menhir du Russelet

Le menhir du Russelet est en grès, haut de 3,80m, large de 2,80 et épais de 1,30m. Il pèse environ 26 tonnes.

De nombreuses cavités naturelles parsèment le bloc et ont nourri la légende du sang coulant dans les creux et vasques. Les menhirs sont des pierres dressées, parfois alignées, dont la signification est encore mystérieuse… S’agit-il de monuments aux morts, d’offrandes ou de limites de territoire ? Autant de questions qui nous amène à cette fameuse légende :

« Le menhir du Russelet tourne sur lui-même, chaque nuit, au premier chant du coq, d’où son deuxième nom : la Pierre qui Vire. Chaque nuit, loups garous et sorciers visitent les lieux. Les garaches font chauffer des cuisses de chien dans une poêle chaude, et font perdre le chemin aux jeunes hommes attardés en les faisant marcher sur l’herbe de la détourne au moment où ils obtenaient une promesse de leurs fiancées… »

Le pont de la Pépière

Le pont de la Pépière était au XIXe siècle un port de commerce ou s’échangeaient tous types de produits, légumes cultivés dans les conches mais également l’or blanc, le sel, qui était produit à dix kilomètres au nord. À cette époque où les réseaux routiers ferroviaires et aériens étaient inexistants, le commerce naval prenait toute son importance.

Vieux de plus de 200 ans, le pont de la Pépière fait aujourd’hui le bonheur des promeneurs terrestres mais aussi celui des visiteurs de l’embarcadère de la Maison du Marais, qui ont l’occasion de passer dessous en barque ou en canoë lors de leur balade au fil de l’eau.

 

 

Le Blockhaus du Rocher

En 1942, lors de la 2nd Guerre Mondiale, les Allemands craignent un débarquement anglo-américain. Ils décident alors de bâtir le « Mur de l’Atlantique », allant de la Frise (région qui s’étend du nord des Pays-Bas et au nord-ouest de l’Allemagne) à l’Espagne.

Une centaine de blockhaus ont été bâtis sur la côte vendéenne. L’occupant allemand a profité de la configuration géographique des côtes vendéennes avec leurs hautes falaises pour limiter au maximum les forces déployées sur ce littoral.

Seule l’île de Noirmoutier, située en face de la rade de Saint-Nazaire et les ports de Saint-Gilles-Croix-de-Vie ou des Sables d’Olonne, disposent d’un dispositif très renforcé. Une importante station radar de la Luftwaffe située sur les communes du Bernard et d’Angles complétait le dispositif.

Le reste est souvent de construction plus tardive, certaines positions restant inachevées au départ de l’occupant.

À Longeville-sur-mer, pas moins de 6 Blockhaus ont été recensés sur la plage du Rocher. En voici les derniers vestiges.

La cheminée de l’ancienne briqueterie

Autrefois, on extrayait le bri dans le marais poitevin, près du pont de la Pépière. Ce bri servait pour la fabrication de briques. De cette activité, il ne reste aujourd’hui que la cheminée, haute d’une dizaine de mètres, véritable patrimoine de la commune.

L’argile était extraite manuellement du marais pour être transportée en charrette jusqu’à « l’usine ».

Là on rajoutait un peu d’eau pour la pétrir à l’aide d’une grande roue en pierre actionnée par un cheval.

Dès que la bonne consistance était obtenue, la pâte passait dans les mains du « mouleur » qui modelait la tuile ou la brique à l’aide de moules spécifiques.

Les briques ou les tuiles ainsi formées étaient mises à sécher pour les débarrasser de leur eau. Dès qu’elles avaient suffisamment durci, elles étaient mises à cuire entre 900 et 1000°C.

Pour obtenir de belles briques ou de belles tuiles, il faut donc :

– de l’argile bien fraiche et pure aux qualités reconnues : le bri

– de l’eau

– de l’air

– du feu

– de la sueur et une sacrée dose de savoir-faire

D’anciennes briques estampillées Longeville-sur-mer sont aujourd’hui exposées à l’intérieur du bâtiment de la Maison du Marais.

« Le puits de la mariée »

Ce puits est caractéristique des points d’eau de la région au XIXe siècle.

Son nom de « puits de la mariée » est dû à la célèbre légende… Une jeune femme aurait mis fin à ses jours en ce noyant dans ce puits, le jour de ses noces, pour échapper à un mariage arrangé.

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